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Le Conservatoire botanique national du Bassin parisien devait réaliser une synthèse des études qu’il mène depuis plusieurs années sur la thématique « continuités écologiques ». Initiée en 2016, cette synthèse a dès lors permis de définir une méthodologie standardisée et déclinable à plusieurs échelles spatiales, d’élaboration de continuités écologiques à partir de données flore et végétation.
La méthodologie a été testée et validée sur le territoire de la région Île-de-France en se focalisant sur la trame calcicole ouverte. Cette méthodologie permet de disposer d’un jeu de données conséquent. A noter qu'une partie des espèces végétales associées à la trame calcicole est en partie menacée.
Les polygones de végétations montrent directement la présence de la trame. En revanche, la présence d’un cortège de taxons floristiques indicateurs de la trame établit une probabilité de présence de celle-ci. Cette méthode d’utilisation des données taxonomiques a pour objectif de compléter la cartographie des polygones de végétations. Elle donne aussi une idée de la qualité des polygones constituant la trame en fonction de leur richesse en taxons calcicoles. La connectivité entre polygones est ensuite estimée pour dessiner la trame globale, par une dilatation/érosion des polygones sur trois distances (150m, 500m, 1000m), avec pour postulat que les distances les plus faibles entre polygones représentent des évènements de dispersion plus fréquents, notamment pour les taxons à capacités de dispersion limitées. Les résultats sont visualisables sous forme de cartographies, dont le rendu dépend de l’échelle d’étude (régional versus communal).
Ce travail est prometteur quant à l'utilisation des données flore et végétations dans l'élaboration de continuités écologiques aux échelles régionales et locales. Il a donc été appliqué sur 40 autres trames définies par le CBNBP. Les couches SIG qui en découlent devraient bientôt être mises à disposition pour de futures études sur les « continuités écologiques ».