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Le projet d’autoroute A719 2x2 voies a permis l'amélioration de la desserte de Vichy jusqu’alors possible par des routes départementales ponctuées de traversées de villages. La section entre Vichy et Gannat a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique et a été concédée à la société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) pour la construction, l'entretien et l'exploitation.
La restauration des continuités écologiques : Les mesures environnementales ont été conçues pour restaurer les continuités écologiques au droit de la nouvelle section de 14 km. S’agissant d’une section neuve, la séquence ERC a été appliquée tout au long de la conception du projet.
Les ouvrages dédiés à la faune : 12 passages à faune terrestre et aquatique ont été réalisés : 7 passages mixtes ouvrages hydrauliques / faune, 2 hop over, 1 passage supérieur mixte desserte agricole / grande faune et 2 écoducs (buses sèches).
Un boviduc susceptible d’être utilisé par la faune sauvage a également été installé.
Les haies et les boisements : Les aménagements paysagers ont été faits pour orienter les déplacements de la faune. Les haies créées sont de différentes natures : haies bocagères, haies forestières, haies anti-congères, haies arbustives hautes, haies basses, reconstitution de lisières. L’ensemble de ces aménagements est implanté de manière à guider la faune (notamment chiroptères) vers les passages sécurisés pour la traversée de l’infrastructure (passage supérieur, hops-over, ouvrages mixtes hydrauliques/faune).
Les boisements implantés sont de différentes natures : boisement de haie et lisière, bosquets sur les berges des cours d’eau, boisement de masse.
L’installation de clôtures : Des mesures anticollision faune ont été prises : les clôtures grande faune à mailles progressives de 2 mètres de hauteur ont été disposées sur l’ensemble du linéaire, et les clôtures petite faune de 0,6 m de haut hors sol, comprenant des bavolets ont été placées au droit des bassins de rétention, des cours d’eau, des mares et zones humides.
Le rétablissement des continuités aquatiques : La procédure d’autorisation de l’infrastructure a engendré la réalisation de mesures de compensations pour les espèces. Pour les amphibiens, lorsqu’un axe de déplacement avéré a été rompu, il est rétabli grâce à la réalisation d’un ouvrage hydraulique mixte « passage petite faune ». La continuité écologique entre les zones de reproduction (aquatiques) et d’hivernage (milieux boisés) est recréée en positionnant les mesures de compensation de manière à assurer l’attractivité pour les espèces. Ces mesures mises en place pour rétablir les continuités écologiques sont complémentaires à l’ensemble des mesures d’évitement, de réduction et de compensation ciblées sur les espèces et leurs habitats (voir le document joint).