Plusieurs pays ont travaillé à l’identification de réseaux écologiques dès les années 1970. La France fait partie des 19 États membres de l’Union Européenne (sur les 28) qui ont d’ores et déjà développé un cadre visant la préservation et la restauration de continuités écologiques sur leur territoire.
La démarche TVB s’inscrit dans le cadre des objectifs internationaux fixés au Sommet de Nagoya en 2010, dont la Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020 est la déclinaison française. Elle répond également aux objectifs de la stratégie communautaire en faveur de la biodiversité.
Dans sa communication publiée le 6 mai 2013, la Commission européenne encourage aujourd’hui tous les Etats membres à concevoir et gérer un réseau connecté d’espaces naturels ou semi-naturels (l’infrastructure verte) et à prendre en compte systématiquement les processus naturels dans le cadre de l’aménagement du territoire. Le concept d’infrastructure verte rejoint donc celui de la TVB en France, en insistant sur son rôle pour la valorisation des services rendus par les écosystèmes, pour la cohésion régionale mais aussi sur sa nécessaire intégration dans les différentes politiques publiques sectorielles. La commission entend appuyer les Etats membres dans ce domaine, en particulier en recherchant des mécanismes de financement dédiés.
Pour en savoir plus : site de la Commission européenne