Les synthèses d’articles scientifiques présentées ici ont pour objectif d’apporter au lecteur des éléments factuels qui ne relèvent pas d’une doctrine ou d’une orientation donnée.
Pour préserver des possibilités de déplacements des espèces dans un paysage, l’identification préalable passe souvent par de la modélisation. Le paysage étant représenté comme un puzzle composé de plusieurs types d’occupation du sol, différents types de modèles sont utilisés. Ils décrivent soit la structure du paysage (comment les morceaux de même nature se touchent ?) soit sa fonctionnalité (comment un animal peut se déplacer en fonction du « carburant » qu’il doit dépenser pour traverser différents milieux et distances ?).
Cette partie présente des articles sur l’effet de la trame verte et bleue ou sur l’impact d’éléments fragmentant sur des espèces ou des habitats naturels ainsi que des données sur des suivis de déplacement d’espèces.
La coupure de milieux favorables aux espèces par des espaces défavorables ou des barrières infranchissables (autoroutes, barrages, zones artificialisées…) est l’une des causes majeures de diminution du nombre d’espèces et de la taille des populations. Cette partie aborde les effets de la fragmentation sur les espèces et les méthodes permettant d’identifier les besoins de remise en bon état des continuités écologiques.
Les infrastructures linéaires de transport (routes, rails…) sont une cause de fragmentation des milieux. Elles peuvent créer une barrière (effet de coupure), des perturbations (effet répulsif), être cause de mortalité (collisions) mais aussi créer des milieux pour certaines espèces.
La continuité des cours d’eau se définit par la libre circulation des espèces et le bon déroulement du transport des sédiments. Celui-ci permet en effet une continuité d’habitats au fond du cours d’eau pour les différents besoins des poissons et invertébrés aquatiques.
La préservation et la remise en bon état des continuités écologiques engendrent des impacts positifs sur le fonctionnement des écosystèmes. Il est intéressant d’identifier les services rendus gratuitement par ces écosystèmes, sources de bien-être humain, afin de mieux les préserver.
Permettre aux espèces animales et végétales de s’adapter au changement climatique en facilitant leur déplacement est un des enjeux de la Trame Verte et Bleue. Comprendre comment vont se produire ces changements permet de mieux anticiper les besoins de continuités des espèces.
Les sciences humaines et sociales mais aussi les approches culturelles et artistiques peuvent permettre de comprendre comment un objet, une idée ou une politique publique peuvent être compris par les divers acteurs de la vie publique.
Pour un certain nombre d’espèces, la ville est devenue un habitat de substitution. Les réflexions sur la Trame verte et bleue en contexte urbain entraînent des questionnements sur la densité humaine, les modes de gestion des espaces verts publics mais aussi privés, les espèces indésirables en ville…