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Les espaces agricoles sont un enjeu majeur pour la mise en œuvre de la trame verte et bleue du fait de leur superficie importante et de leur rôle de matrice paysagère. Néanmoins, pour les espèces de milieux boisés notamment, les espaces agricoles sont des espaces fragmentant quand le réseau d’habitats semi-naturels (haies, bosquets…) est peu important et/ou déstructuré. Comment améliorer la connectivité de ces espaces de grande culture pour une espèce forestière ? Faut-il renforcer et améliorer les corridors existants ? Faut-il créer de nouveaux corridors en plantant des haies ?
Comment prévoir un réseau écologique, une trame verte et bleue, adaptée aux déplacements d’espèces liés au changement climatique. La réflexion menée sur la côte pacifique des USA et du Canada propose une modélisation basées sur les conditions actuelles de climat et d’occupation du sol pour identifier des corridors permettant aux espèces de rejoindre une tache d’habitat un peu plus froide que celle où elles sont en minimisant les écarts de température à traverser.
La formation des écologues des collectivités territoriales en charge de l’aménagement du territoire aux logiciels permettant d’établir des cartes de connectivité par des chercheurs, permet de mieux prendre en compte la connectivité du paysage dans la planification.
Au cours d’ateliers, des chercheurs suédois ont formé ces écologues et les ont interrogés sur leurs réactions et leur point de vue quant aux possibilités d’utiliser ces cartes dans la planification locale.
Comment mener une étude des connectivités à l’échelle régionale (SRCE) ou à échelle intermédiaire (SCoT) ? Une description d’une méthodologie générale en 7 étapes est proposée ici. Elle permet de récapituler les points clés à ne pas oublier. Les exemples développés à large échelle aux Etats-Unis montrent tout l’intérêt d’établir ces cartes régionales pour la prise en compte des continuités à l’échelle locale.
Le Chat forestier, animal forestier farouche, a son territoire fragmenté par l’urbanisation et les routes. Les populations allemandes de Basse Saxe sont isolées et de faible taille. Afin de permettre la colonisation de zones favorables de grande taille au nord de cette région, une modélisation des corridors potentiels a été réalisée grâce au suivi des déplacements d’une trentaine d’individus dans une autre région allemande. Découvrez comment passer d’une étude scientifique à des propositions concrètes de préservation et de remise en état de corridors pour le Chat sauvage.
Peut-on imaginer une forme urbaine et des règles d’urbanisme qui permettent un développement résidentiel plus respectueux de l’environnement notamment en termes de connectivité du paysage ? Cet article teste sur la périphérie de Besançon deux formes urbaines et deux règles d’urbanisme (construire au plus proche d’une zone déjà construite et d’un espace naturel ; construire au plus proche des routes existantes), différents taux d’urbanisation et teste les paysages simulés à différentes échelles de dispersion d’animaux.
Pour modéliser les réseaux écologiques, de nombreux paramètres sont à fixer. Souvent par manque de connaissances scientifiques ces valeurs sont fixées à dire d’expert ou à partir de références bibliographiques. Cet article montre comment les résultats issus des modèles basés sur la fonctionnalité du paysage varient avec les valeurs que l’on donne au coût de déplacement dans un milieu et à la structure du paysage testé. Il permet donc au bureau d’étude chargé d’une modélisation et à celui qui a commandé l’étude de se poser les bonnes questions sur les choix faits.
Les récentes avancées de la recherche (ces 10 dernières années) sur les réseaux écologiques ont appliqué la théorie des graphes à l’écologie. Cet article vous présente les bases pour comprendre l’intérêt de la théorie des graphes, met en avant les concepts écologiques cachés derrière les choix à faire lors de la modélisation et décrit un logiciel gratuit qui peut permettre aux bureaux d’études de s’approprier cet outil issu de la recherche.