Le Lagopède alpin occupe une vaste aire de répartition circumpolaire (Alaska, Groenland, Sibérie) mais se rencontre aussi dans les Pyrénées. Une surexploitation pastorale des montagnes pyrénéennes, du 18ème au 19ème siècles, a probablement entrainé un effondrement des populations de ce massif ayant pour conséquence une baisse de la diversité génétique. Celle-ci est encore plus faible pour les populations situées sur le Puigmal-Canigou, isolées du reste de la haute chaîne des Pyrénées.
Pour enrayer ce processus d’érosion génétique, une action de translocation de Lagopèdes alpins, depuis la haute chaîne vers le chaînon oriental, a été engagée en 2009. Elle s'est poursuivie en 2011, avec le PNR des Pyrénées catalanes, la Fédération départementale des chasseurs des Pyrénées-Orientales et l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage.
L’action de translocation du Lagopède alpin prévoyait un transfert de 15 à 20 individus issues de populations « sources » vers les populations « cibles », c’est-à-dire identifiées avec une faible diversité génétique.