Une infrastructure linéaire de transport et son emprise – route, autoroute, voie ferrée, canal, rivière aménagée, gazoduc, ligne électrique - peut-elle contribuer aux continuités écologiques et de quelle manière ? Tel est le sujet sur lequel ont souhaité travailler les neuf structures membres du CILB[1] bien conscientes par ailleurs des impacts de leurs infrastructures sur la biodiversité, avec le Comité français de l’UICN France.
Lundi 3 novembre, le séminaire organisé par le CILB avec l’appui de l’UICN France a réuni 170 participants issus d’horizons très variés. A cette occasion, ils ont échangé leurs expériences et partagé leurs visions pour apporter des éléments de réponses à la question : « les corridors d’infrastructures peuvent-ils être des corridors écologiques ? » et identifier à quelles conditions cela est possible, afin d’optimiser le rôle des emprises vis à vis des corridors écologiques dans une approche globale et multi-échelles. Des exemples de réalisations françaises et étrangères ont permis de lancer un large débat qui a abouti aux principales conclusions suivantes :
Ce séminaire a constitué une étape décisive pour la poursuite des réflexions sur ce sujet. Il sera suivi d’une publication réalisée par l’UICN France à destination des décideurs publics, des acteurs des territoires, des gestionnaires, des ONG et des chercheurs. Celle-ci orientera les choix à réaliser pour l’expérimentation et l’innovation ainsi que les sujets de recherche à développer.
[1] CILB – regroupant ERDF et RTE pour l’électricité, GRTgaz et TIGF pour le gaz, RFF et LISEA pour le rail, Eiffage Concession et ASFA pour les autoroutes et VNF pour les voies d’eau