- par la prise en compte des espèces semi-aquatiques (loutres, castors, desmans, …) et terrestres : les corridors fluviaux sont importants non seulement pour la faune aquatique et semi-aquatique, mais aussi pour la faune terrestre, qui se déplace le long des cours d'eau ;
- par la prise en compte des boisements rivulaires des cours d'eau ainsi que des bras morts et zones humides en bordure de cours d'eau (continuité « transversale » au lit majeur) qui jouent un rôle d'épuration des eaux, de stockage d'eau en période d'inondation, ainsi que de réservoir de nourriture pour la faune aquatique (interaction entre écosystèmes terrestres et aquatiques). Leur intégration dans la trame verte et bleue permet leur prise en compte ultérieure dans les documents d'urbanisme, en vue d'assurer leur protection et leur restauration.
Les SRCE sont ainsi complémentaires des SDAGE, des SAGE et des outils existants et représentent une opportunité de synergie et d’innovation pour retrouver des rivières vivantes, dynamiques et fonctionnelles, restaurer la continuité des cours d’eau et les connexions latérales avec les milieux alluviaux ou humides, et favoriser le retour des poissons migrateurs et d'autres espèces animales et végétales.
Directeur du contrôle des usages et de l’action territoriale à l’Onema