Edito

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SYCOPARC

Vers un réseau écologique transfrontalier dans la Réserve de Biosphère Vosges du Nord / Pfälzerwald

En 2011-2012, les Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, d'Alsace et de Lorraine, ainsi que le "Ministerium für Umwelt, Landwirtschaft, Ernährung, Weinbau und Forsten" de Rhénanie-Palatinat ont financé une étude sur les réseaux écologiques transfrontaliers au sein de la Réserve de Biosphère Vosges du Nord/Pfälzerwald. L’objectif était de comparer les dispositifs existants dans chaque Région (Trame verte et trame thermophile en Lorraine, Trame verte et SRCE en Alsace, « Planung Vernetzter Biotopsysteme » et « Biotopverbund » en Rhénanie-Palatinat), d’aboutir à une carte commune sur l’ensemble du territoire et de proposer un programme de mesures concrètes visant à une amélioration des continuités écologiques, durable et cohérente au sein de la Réserve de Biosphère Transfrontalière.

Une analyse de la perméabilité du territoire d’étude recouvert en grande partie de milieux naturels ou semi-naturels (forêts, prairies) a été menée. Dans cette étude, l’analyse de la perméabilité des milieux a été réalisée au sein de trois trames, la trame forestière, la trame des milieux ouverts et la trame des milieux aquatiques et humides, à partir des données de l’occupation des sols au 1 : 10 000ème (BDOCS2008, BD ATKIS), des périmètres des zones protégées, des informations extraites des aménagements forestiers (ONF et Landesforsten RLP), ainsi que diverses autres données (MAEt, gros bois, vergers…). A côté des analyses de perméabilité, des cartes d’objectifs indiquent les priorités et mesures à mettre en œuvre pour maintenir ou restaurer les continuités écologiques du territoire.

La mise en œuvre des réseaux écologiques transfrontaliers passera par un travail d’animation à réaliser de manière concertée entre le Naturpark Pfälzerwald et le PNR des Vosges du Nord.

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C. Hamon

Coopération France-Québec : « ça jase » autour des questions de corridors écologiques !

La visite d’une délégation française en octobre dernier a constitué la dernière étape d’une mission d’échange initiée en 2011. Pendant 2 ans, français et québécois ont échangé sur la question des corridors écologiques grâce à 4 voyages croisés.
Côté français, IRSTEA, le Ministère de l’écologie, la Fédération des PNR et le Conseil Général de l'Isère étaient impliqués. Côté québécois, les partenaires étaient le Ministère du développement durable de l'écologie et des parcs, l'Université Mc Gill (Québec center for Biodiversity Science) et une ONG Nature Action Québec. Présentations en salle, sorties terrain, rencontres, discussions informelles ont été au programme de ces différentes visites.

Approches différentes entre la France disposant déjà d’un cadre législatif et réglementaire et le Québec où la problématique TVB est expérimentée par différentes ONG et collectivités. Côté recherche, également de riches échanges autour des méthodes d’identification des continuités écologiques avec notamment la présentation de travaux originaux basés sur la modélisation à partir de champs électriques

Au printemps, nos visiteurs québécois ont eu l’occasion de découvrir des démarches françaises dont l’expérimentation suivie par le PNR Caps et Marais d’Opale qui vise à implanter des éléments de trame en zone de grandes cultures. Cet automne, c’était aux français de découvrir différentes initiatives québécoises: interventions foncières, ententes avec des partenaires privés (forestiers notamment), sensibilisation du public ou encore intégration des enjeux TVB à la planification montréalaise.

Au-delà d’approches et de contextes différents,  bon nombre de questions communes sont apparues : comment identifier des continuités « utiles » pour une majorité d’espèces ? quelle est la bonne entrée pour sensibiliser à cet enjeu?  quels outils mettre en œuvre ou développer pour préserver ou remettre en bon état des continuités en milieu privé ? comment évaluer la fonctionnalité des trames ?, etc.

Plusieurs acteurs de terrain québécois seraient intéressés par poursuivre les échanges avec des partenaires français. Si vous êtes également intéressé par un tel partage d’expériences, n’hésitez pas à nous en faire part !

© C. Hamon
© C. Hamon
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