Outils pour l'analyse de la connectivité des habitats

Sous-titre
Test d'outils de diagnostic de la connectivité fonctionnelle potentielle de la trame forestière
Type de document
Rapport d'étude
Support
Pdf
Auteur
Avon C., Berges L.
Pagination
33
Editeur
Irstea
Date d'édition
Mar 2013
Langue
Français

De nombreuses méthodes et outils ont été développés pour mesurer la connectivité des habitats à l'échelle du paysage. Ce rapport présente les outils actuels qui semblent les plus pertinents pour analyser la connectivité d'un réseau écologique et fournir des éléments de diagnostic de l'état d'un réseau écologique. Après avoir rappelé l'importance de la connectivité en écologie du paysage et en biologie de la conservation, la synthèse est centrée sur la théorie des graphes en expliquant pourquoi ces modèles semblent particulièrement prometteurs pour l'analyse de la connectivité potentielle des habitats. Le principal avantage de cette méthode est que la modélisation des taches d'habitat et de la dispersion entre taches peut être très simple ou beaucoup plus complexe, nécessitant ainsi peu de données ou au contraire une très bonne connaissance de l'écologie de l'espèce. Nous détaillons les différents indices de connectivité (IIC, PC, BC) qui permettent de calculer la connectivité globale du réseau, mais aussi la contribution de chaque tache d'habitat (ou de chaque lien de dispersion) selon son rôle dans la connectivité globale : 1- connectivité intra-tache, c'est à dire la capacité d'héberger des individus ; 2- contribution aux flux entre taches, c'est-à-dire la capacité d'émettre ou recevoir des individus ; 3- contribution comme relais ou "stepping stones", c'est-à-dire le rôle de la tache comme étape dans la dispersion au sein du réseau. Nous présentons ensuite plus brièvement d'autres modèles, les chemins multiples et la théorie du circuit, qui sont des approches plus pertinentes que les analyses de chemins de moindre coût utilisées jusqu'à présent pour déterminer les corridors de dispersion des espèces. Le rapport se termine par plusieurs remarques sur la nécessité de bien définir l'habitat de l'espèce avant d'appliquer une analyse de connectivité et sur l'importance de valider les sorties des modèles par des données empiriques.